Finale régionale Danse avec ton Crous : Découvrez qui sont les lauréates !

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La finale régionale du tremplin Danse avec ton Crous a eu lieu ce mardi 19 mars 2024 à la résidence Lebon.
6 candidats se sont produits sur scène devant les membres du jury et le public afin de tenter de remporter l’un des 3 prix régionaux.

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1er prix régional Danse avec ton Crous · 500 €

Pauline Saut & Zoé Signabout · Performance sur toile

 

Qui sont-elles ?

Zoé Signabout, 22 ans est diplômée du DNA à l’école supérieure d’art de Clermont-Ferrand. Durant son cursus elle a travaillé les champs artistiques de la danse, de la scénographie et de la sculpture. Pour son diplôme elle a présenté une chorégraphie avec des danseurs qui dansent dans des costumes qui contraignent le mouvement dans une scénographie composée de sculptures blanches qui essayent de représenter des objets du quotidien. Zoé a toujours été sensible aux champs artistiques cités ci-dessus. La danse, la scénographie et la sculpture ont toujours fonctionné ensemble selon elle. De plus elle a fait 3 ans de danse moderne jazz à Clermont-Ferrand. Cela lui a permis d’acquérir de l’expérience.

Pauline Saut, 23 ans, est étudiante et diplômée du diplôme national d’art depuis Juin 2022 à Clermont-Ferrand. Sensible à ce medium, elle danse pour créer et s’exprimer depuis petite. Après quelques années de danse classique c’est finalement dans le contemporain et surtout dans son salon qu’elle prend plaisir à se laisser porter par l’improvisation. Les Beaux-Arts lui ont permis de participer, en tant qu’interprète, à plusieurs pièces chorégraphiques lui permettant de découvrir d’autres manières de danser et ainsi d’étoffer son répertoire de gestes et sa sensibilité artistique.

 

Quelques mots sur leur chorégraphie ?

Pour notre proposition nous sommes parties de l’idée de créer un tableau vivant. Un tableau mouvant où nos corps, portés par le titre de Rone, So So So, déambulent, se figent, évoluent. Et ce, dans des costumes sculpturaux et une scénographie minimaliste, indispensables au récit de notre histoire. Car ici, nous racontons l’histoire d’une rencontre entre deux manières d’être et de danser. Nous avons composé notre partition chorégraphique non pas dans la recherche d’une symétrie parfaite mais d’une mise en lumière de nos sensibilités. Comment notre personnalité s’empare d’un geste commun ? S’unir ensemble tout en restant nous même, pour nous c’est la force du collectif et c’était tout l’enjeu de notre recherche pour cette proposition.

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2e prix régional Danse avec ton Crous · 300 €

Juliette · Confusion

 

Qui est-elle ?

Depuis 17 ans je danse en pratiquant différents styles : le classique, le contemporain et le Jazz Moderne. J’ai également pratiqué lors de stages, d’autres styles comme le Charleston et le Street Jazz. En ce moment, je fais seulement du Jazz car en raison de mes études, je n’ai plus le temps de tout mêler, mais je continuerai de danser toute ma vie.

 

Quelques mots sur sa chorégraphie ?

Changement climatique, guerres, féminisme, racisme, maladies… La confusion du monde présente au quotidien dans nos vies nous saisit. Nous demeurons perplexes en sachant quoi répondre ni comment réagir. On se laisse glisser dans le temps, à la recherche d’un sens. Confus nous le sommes aussi. Cette émotion peut être utile voire même nécessaire lorsqu’elle est associée au processus de compréhension. Pourquoi un tel chaos ? Ma chorégraphie représente ce monde agité avec des temps d’accalmie, d’euphorie et de bonheur. Apprécier et préférer le plaisir du moment, emportée par le rythme effréné, à l’absurde souci du futur. Danser pour le monde pour exister juste un peu plus fort.

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3e prix régional Danse avec ton Crous · 200 €

Filante · Moi et la scène

 

Qui est-elle ?

Je danse depuis mes 7 ans, j’ai tout d’abord commencé par le classique, puis continué avec la danse contemporaine durant 3 ans. A mes 11 ans je me suis orientée vers le Modern Jazz, pour ensuite entamer en parallèle, des cours de Street Jazz. J’ai pratiqué tout cela dans différentes écoles de danse. Cependant au sein de ma dernière école au sud de Toulouse, j’ai eu la chance de pouvoir enseigner une de mes créations à mon groupe de danse, qui a ensuite été rajoutée au sein du gala. Enfin, depuis septembre je suis en 3e cycle de danse hip-hop au conservatoire (mineure Jazz). Je danse 5 fois par semaine depuis septembre, et je suis vraiment reconnaissante de pouvoir danser autant en parallèle de mes études. Ainsi, pour l’instant je me forme au conservatoire, dans le but d’obtenir mon 3e cycle en Hip-Hop. J’aimerais aussi essayer de faire un 3e cycle en Jazz, cette discipline étant celle qui me correspond le mieux à mes yeux. Par la suite, je souhaiterais obtenir mon Diplôme d’Etudes Chorégraphiques. En effet la création chorégraphique est très importante pour moi car elle me permet de transmettre mes émotions. De plus j’envisage peut-être de passer mon DE dans des années futures.

Quelques mots sur sa chorégraphie ?

La danse est pour moi le meilleur moyen de m’exprimer. Cette création est née dans un grand moment de doutes sur mon avenir. Cette chorégraphie retranscrit en particulier ma peur de vivre sans ma passion, mêlée à l’espoir d’un monde meilleur. « Je veux un monde égalitaire, un tremblement de terre, éclairé par le soleil j’espère un monde inespéré ». Pour moi la danse va bien au delà de la seule expression de mes sentiments, c’est un aussi l’expression d’un espoir d’un monde meilleur, d’un espoir qui vit au sein de chacun, parfois caché par la dureté de la vie. Je suis une grande optimiste, mais cette chorégraphie montre plutôt tout le mal qui me submerge quand je me retrouve face à mes peurs, peur de l’échec, de l’avis des autres, de la méchanceté du monde. J’ai ainsi peur de vivre sans la seule chose qui me permet d’exprimer ce qu’il y a au fond de moi, parce qu’au bout du compte «sur cette scène je suis à ma place». En effet lorsque le chanteur dit « je parlerai avec le coeur » cela retranscrit mon honnêteté quand je danse, on peut voir à travers moi la réalité de mes sentiments. Le début de la chorégraphie est très personnel, en effet les sentiments que je montre (et les pas réalisés) ont pour but de retranscrire mes angoisses, non pas l’angoisse d’être sur scène mais plutôt celle qui est due à mon envie constante de bien faire. Cependant, il y a une démarcation lorsque le chanteur dit « sur cette scène je suis à ma place ». En effet, à partir de là, une fluidité s’installe. La chorégraphie se base beaucoup sur l’alternance entre la fluidité et les accents. Ces derniers ont pour but d’impacter, car ils représentent la part de moi qui cherche à s’exprimer. Lorsque le chanteur dit « Combien vivent dans la misère, dis moi combien de personnes vivent leurs rêves ? Et moi, pourquoi moi je suis sur scène ?» (vers le milieu), la pause marquée a pour but de pousser le spectateur à la réflexion. Pourquoi je suis sur scène ?, comme dit le chanteur Tarik :« parce que j’ai cette flamme qui me guide ». De plus, j’essaye de montrer mon malaise quand je vois l’égoïsme des hommes (en particulier lorsque ma main me prend pour me secouer la tête), lorsqu’il dit « Dans une époque où le je prends le pas sur le nous ». Ainsi, j’ai voulu mettre toute mon âme dans cette chorégraphie. Elle met en lumière mes peurs, mes doutes; qui peuvent être ceux de tout un chacun. Mais par la danse, la peur se mue en force, le doute devient espoir. La danse est pour moi « cette flamme qui me guide, je m’y accroche de mes bras, au-dessus du vide ». La danse est dans ma chorégraphie une force de vie, un espoir tourné vers l’avenir. C’est l’espoir d’un avenir meilleur.