Découvrez qui sont les lauréats du concours de création étudiante du film court

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Le concours de création étudiante de la nouvelle 2024 portait cette année sur le thème Espoirs.

1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

Erell GARON et Amin TOUATI

étudiants en 3MADE3 DN des Métiers d’art et du design au lycée Descartes de Cournon d’Auvergne

L’univers m’a offert une fleur

Nous étudions tous les deux l’animation, alors le concours Crous a été une opportunité pour nous deux de nous en éloigner un peu et d’expérimenter la prise de vue continue, tout en gardant une part d’animation dans le projet. Le thème de l’espoir nous a inspiré l’espoir que l’être aimé réciproque nos sentiments. On a voulu parler d’amour et de la difficulté qu’il peut y avoir à l’exprimer. En nous questionnant sur quel type barrière pourrait nuire à la communication, on a pensé à la barrière de la langue entre deux êtres sur des plans d’existence différents. L’univers qui tombe amoureux d’un être humain. Tout ce joue sur la manière qu’aurait l’univers d’exprimer son amour. Plaçant le court-métrage comme une réalité dont il aurait le contrôle et qui le représente, il essaierait de manipuler l’espace pour manifester ses sentiments, fragilisant par la même occasion la stabilité même de l’espace dans lequel évolue la personne qu’il aime. Pour représenter visuellement ces difficultés à communiquer, on a choisi d’utiliser le papier découpé. Cette technique nous a permis de faire changer les choses d’état, tout en gardant leur essence. Travailler en noir et blanc nous as donné un contrôle qui nous permettait de jouer avec les contrastes, les lumières et les ombres. La texture qu’ajoute l’impression de nos images et les contours déchirés détache ses images du reste du film. Si d’abord les gestes de l’univers semblent simples et anodins, remplir un verre ou remplir le frigo, la répétition des interactions vont fragiliser la structure du film, alors que l’univers veut offrir un champ de fleur, il devra se résoudre à une seule pour limiter les dégâts. La fin nous laisse sans réponse de la jeune fille, l’univers espère avoir été compris, mais nous ne connaîtrons pas la réponse.

2E PRIX RÉGIONAL – 300 €

Arnaud BABAYOU

étudiant en 1ère année d’Histoire de l’Art à l’UFR Lettres, Culture et Sciences Humaines de l’Université Clermont Auvergne

Les saouls-documentés

L’idée autour des “Saouls-Documentés” est de mettre en avant un débat sans réel fond dans un contexte très particulier, celui d’une soirée, autour de différents personnages. Ce film nous fait plonger dans une soirée où l’espoir, loin de rapprocher, devient un sujet de discorde qui exacerbe les divisions entre les personnages. Le film explore la manière dont un débat apparemment innocent sur l’espoir peut dégénérer en conflit, soulignant l’absurdité de tenter de politiser un sentiment aussi universel. L’intention est de montrer que l’espoir, lorsqu’il est mal interprété ou manipulé comme un outil politique, peut devenir source de division plutôt que d’unité. En capturant l’escalade des tensions entre les personnages, nous mettons en lumière la futilité de débattre de l’appartenance politique de l’espoir dans un contexte social détendu. Le film dépeint une soirée qui se détériore progressivement à mesure que les personnages s’affrontent sur la question de l’espoir. Ce qui commence comme un échange d’idées se transforme en une série de disputes houleuses, révélant les préjugés et les malentendus qui peuvent surgir lorsque des concepts abstraits sont forcés dans des cadres politiques étroits. Ce film se veut être une incitation à la réflexion, où les spectateurs peuvent se voir dans les personnages et leurs luttes, indépendamment de leurs propres convictions politiques. “Les Saouls-documentés” est une critique sociale qui questionne la pertinence de certaines discussions politiques dans nos interactions quotidiennes. Il met en scène la dégradation d’une soirée autrement joyeuse, sabotée par des querelles idéologiques. Le film est un appel à reconnaître et à éviter les pièges de la polarisation, même dans les espaces les plus intimes et informels.

3E PRIX RÉGIONAL – 200 €

Elsa DRUILHET étudiante en 2e année de Master Action culturelle et artistique, Julien CSAK et Sébastien PERELLO, étudiants en 2e année de licence Arts du spectacle à l’UFR Lettres, Culture et Sciences Humaines à l’Université Clermont Auvergne et Fadi AMEUR étudiant en 2e année de master Sciences du médicament et des produits de santé à l’UFR Sciences pharmaceutiques et biologique à l’Université de Montpellier

La goutte de trop

Quand on parle d’espoirs, on imagine souvent des enjeux forts, quelque chose comme un drame ou une histoire de héros qui sauve des vies. Pour Anna, il s’agit d’espoirs simples de la vie quotidienne comme passer son examen, ou réussir à éviter de se mouiller. La boucle temporelle met Anna dans l’obligation de faire un choix : abandonner ou faire un pas en avant vers son objectif. Elle concrétise le renouvellement d’un espoir, celui de dépasser tous les obstacles pour pouvoir passer son examen. La comédie quant à elle permet un contraste entre le ton et la situation préoccupante du personnage principal, d’autant plus que celle-ci possède pour point faible l’eau. D’ordinaire élément de sérénité, l’eau est cette fois un obstacle aux espoirs d’Anna. Pour raconter son histoire, nous avons opté pour un cadrage mettant en évidence les effets de cette boucle temporelle sur Anna. Les plans serrés et les gros plans laissent voir l’évolution des expressions reflétant ses pensées. Le montage rythmé nous fait sentir l’urgence mais aussi la frustration d’Anna, confrontée aux personnages qui vivant leur vie normalement deviennent soudain des sources de dangers. Ces choix de scénario la réalisation sont le résultat de notre réflexion de groupe. Nous avons tous les quatre mis en commun notre imagination, nos références cinématographiques et nos points de vue à chaque étape du projet pour donner naissance à ce film.

Jury régional 2024 :

Stéphane HADDOUCHE, Cinéfac

Fanny BARRAUD et Jérôme TERS, Sauve qui peut le court métrage

Éléonore LLINARES, Traces de vies

Rémi LAROËRE, cinéma Le Rio

Jacques POUILLET, École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand

Franck-Olivier SCHMITT, Service Université Culture – Université Clermont Auvergne

Gabriel SOUCHEYRE, Festival Videoformes

Pascal MAURY, Semeur d’images

Chloé LE POGAM, Service culturel du Crous Clermont Auvergne

La remise des prix des concours étudiants aura lieu le mardi 15 octobre 2024 au Crous Clermont Auvergne les œuvres lauréates seront exposées du 14 au 25 octobre prochain dans la Galerie Dolet.