Le palmarès 2023

La remise des prix des concours étudiants aura lieu le mardi 17 octobre 2023 au Crous Clermont Auvergne et les œuvres lauréates seront exposées du 16 au 27 octobre prochain dans la Galerie Dolet.

Film court

1ER PRIX NATIONAL – 2000 €

Alice CHEVROLAT

étudiante en 2e année de Master CN Pcs Pratiques de la recherche à l’UFR Lettres Arts Philosophie Psychanalyse de l’Université Paul-Valéry de Montpellier (Crous Montpellier)

Greta Oto

Il m’est souvent arrivé de traîner de longues heures dans mon appartement, ayant trop de choses à faire et en même temps prise d’un ennui profond. Ce sont des moments de vide où j’attends que quelque chose se produise. Mon corps se ramollit, je ne suis plus capable que de rester allongée et pourtant je n’aime pas cette position. J’ai l’impression de déborder d’émotions, mélancolie ou nostalgie ça se ressemble, et pourtant je me sens vide. C’est mon état larvaire. Je suis tellement en proie à mes émotions, à ma sensibilité qu’il me semble que je me transforme. Je suis autre chose, une forme informe et plus rien n’est concret.
À cela s’ajoutent le doute et les questions existentielles : qui je suis ? qu’est-ce que je vis ? C’est le discours sur l’identité des choses de Tchouang-Tseu qui traduit ce que je ressens et qui vient comme socle à la construction du court-métrage (« Mais il ne savait pas s’il était Zhuangzi qui avait rêvé qu’il était un papillon ou un papillon qui rêvait qu’il était Zhuangzi »). Aussi, pour moi, la métamorphose est synonyme de retour à la nature. C’est accepter ses émotions pour se fondre avec elle.
J’ai donc choisi de créer deux espaces distincts filmés tous deux en 4 :3 pour accentuer l’aspect oppressant de l’ennui. Un premier, poisseux et sombre où l’état émotionnel (provoqué par un message vocal étrange) conduit à la transformation, c’est le cocon de la larve. Et un second, plus lumineux et naturel dans lequel est projeté le personnage qui se transforme.
Progressivement, l’espace du dehors contamine celui larvaire intérieur, notamment par le travail du son qui fait venir les éléments du dehors à l’intérieur. Enfin, j’ai choisi de filmer avec une danseuse puisque je voulais insister sur l’impact physique de la transformation. Le corps du personnage est d’abord endormi et mou puis se tend et reprend contenance à mesure qu’elle
se métamorphose. C’est un retour à une sensation corporelle pour reprendre le dessus sur le débordement émotionnel.

2E PRIX NATIONAL– 1000 €

Erik SEMASHKIN

étudiant en 1ere année de Licence cinéma à l’Université Paris 8 (Crous Créteil)

Nature Attack

Un oiseau décide de chasser des grillons, mais sa traversée va être plus compliquée que prévue.

J’aime le cinéma, qu’il soit plutôt “littéraire” comme du Tarkovski, ou plutôt “actif” comme un bon blockbuster américain. Dans ces derniers ce qui me fascine c’est l’adrénaline provoquée chez le spectateur, non pas grâce au scénario qui tient sur un ticket de métro, mais grâce au visuel et à la créativité de la mise en scène. C’est ce principe qui m’intéresse pour la création de NATURE ATTACK et de mes autres films.

Donner quelque chose à voir, à faire découvrir au spectateur qui n’a pas encore vu, et qui pourra donc plonger dans un nouveau monde pendant quelques minutes. Afin de créer ce monde j’ai voulu filmer en image réelle et donner un sentiment de réalisme en prenant de vrais insectes, animaux et verdures, pour qu’on puisse toucher visuellement cette forêt où se trouve l’oiseau, mais face à ce réalisme, j’ai voulu avoir une mise en scène complète des décors dans mon 16m2 à Paris, afin de contrôler la composition, lumière et jeu d’acteurs…, et pouvoir parfois de donner la liberté de partir des mises en scènes exagérés, voir totalement irréaliste.

A chaque fois je veux interroger la place de l’homme face à l’animal, la nature, et comment son impact (souvent sa consommation), va changer l’histoire de la nature, la métamorphoser. Dans ce film, a travers trois personnages principaux, l’Oiseau, le Grillon et l’Humain, je veux dépeindre à la manière d’une fable à morale, comment une simple poubelle déposée par l’Homme, va dérégler toute la synchronisation de la nature, en changeant la chaîne alimentaire des animaux, où la proie capture le prédateur, à cause d’un simple déchet.

3E PRIX NATIONAL – 500 €

Mylène SEGUY et Lucie LELAURAIN

respectivement étudiantes en 2e année de Master d’Arts à l’Université Lumière Lyon 2 (Crous Lyon) et en 3e année au Conservatoire de Rotterdam

Doolia

Mulet, un petit personnage d’une autre planète, embarque dans une valise à la découverte d’autres univers.

Il arrive dans celui des humains et découvre avec tristesse et effroi le désastre causé par les habitants et habitantes de ce monde nommé Terre.

Après avoir exploré différents endroits, il décide de retourner chez lui afin d’y apporter des fleurs de son monde pour embellir et métamorphoser cette planète Terre au bord de la suffocation.

Après un aller-retour, sa valise chargée de fleurs, il les pose une à une sur un sol sans vie.

Au contact des fleurs de son monde avec le bitume de la Terre, le sol et les infrastructures se transforment en une multitude de couleurs et tout reprend vie.

A travers ce court métrage, nous avons souhaité apporter un regard critique sur la situation actuelle de notre planète. Pollution, consommation, et destruction, la jeunesse est aujourd’hui mobilisée plus que jamais dans la rue pour défendre notre avenir face au futur incertain qui nous attend tous et toutes.

Mulet représente l’innocence et la naïveté qu’aurait un enfant face à une situation catastrophique. Semer des fleurs et peindre la Terre de couleurs seraient tellement simple si seulement cela pouvait toustes nous sauver de la catastrophe qui nous attend.

Il n’y a pas de planète B, malheureusement le monde de Mulet est irréel.

Métamorphoser notre planète Terre, c’est possible si tout le monde se sent concerné par le problème et se mobilise en même temps.

Avec son regard naïf et sa simplicité de raisonnement, Mulet nous amène à réfléchir sur la démarche que l’on devrait avoir face à l’urgence climatique !

Jury national 2023 :

Audrey GUATELLI, productrice

Emma CARVALHO et Yanis DA SILVA, Cinéfac

Marie-Laure ROUCHON, CNOUS

Fanny BARRAUD et Jérôme TERS, Sauve qui peut le court métrage

Bruno MASTELLONE, Traces de vies

Rémi LAROËRE, cinéma Le Rio

Jacques POUILLET, École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand

1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

Rayan AMIR

étudiant en 1MADE3 DN des Métiers d’art et du design au lycée Descartes de Cournon d’Auvergne

Pourquoi les paysages nous changent ?

Ce court-métrage est le premier que je réalise seul, étant en première année de dnmade animation j’ai pu m’entraîner à mettre en application mes apprentissages. Le thème métamorphose m’a beaucoup parlé, ayant déménagé pour mes études, je me suis retrouvé dans un nouveau lieu seul, ce qui m’a fait changer. Je me suis donc inspiré du thème métamorphose pour raconter comment les différents paysages que j’ai connus au cours de ma vie (né dans le 93 à Stains, déménagé dans le Pays de la Loire pour divorce, puis déménagé à Clermont Ferrand pour les études) ont pu me métamorphosés. Dans ce court-métrage, on suit une personne en voyage qui va se perdre dans les différents paysages qu’il a connus en déménageant, et explorer les métamorphoses que cela a créées, avant de revenir au train pour découvrir sa nouvelle destination, sa nouvelle métamorphose : Clermont-Ferrand. Le texte écrit par moi peut être dissocié de l’image et faire écho au vécu de chacun et à ses changements connus. Je ne voulais pas qu’il soit trop simple, mais j’ai voulu y mettre des figures de styles et jeux de mots pour donner envie à un revisionnage du court-métrage pour en comprendre toute les subtilitées. Cela me permettait aussi de rendre le texte et l’image réellement complémentaire tout deux apportant un plus au film. Le noir et blanc pour le nostalgie. Par le texte et l’image, j’ai voulu parler du déménagement et montrer un point de vue dessus, car j’aime transmettre des idées dans mes travaux. La technique de l’animation sur banc titre au fusain a été utilisée pour mettre en avant le coté éphémère de ce qu’on connaît et montrer par les traces laissées sur le papier par cette technique que nous nous enrichissons de notre vécu malgré les métamorphoses, il ne faut pas être effrayé par l’idée de se perdre, on devient simplement un peu différents, et en le sachant, on peut faire notre possible pour changer en bien. J’espère que cela vous à plus et vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé.

2E PRIX RÉGIONAL – 300 €

Zacchary GOLDMAN

étudiant en 3MADE3 DN des Métiers d’art et du design au lycée Descartes de Cournon d’Auvergne

Dans le Crozu

Dans le crozu raconte l’histoire d’une jeune étudiante qui vit avec ce qu’elle a: un peu de nourriture, des journées longues et répétitives, quatre murs et des petits colocataires. Le projet est né sous l’impulsion de discussions, de reportages et globalement d’une partie de ma propre expérience de la condition étudiante à notre époque, et particulièrement en France. Alors que notre précarité atteint des records, que les files d’aides alimentaires s’allongent et que nos rapports sociaux changent, la jeunesse semble s’engouffrer dans une impasse. Sans aller vers le registre dramatique, je voulais mêler naturalisme et onirisme pour constituer l’ambiance de mon film, ce qui explique son style graphique et la légère dose d’humour pince-sans-rire. En s’ouvrant sur des plans d’architecte 40 ans avant les événements du récit, je voulais souligner les intentions louables qui ont accompagné la construction des résidences étudiantes, avant que la plupart soient abandonnées à leur sort. L’apparition récurrente des insectes sert, en plus de communiquer cet aspect vieilli des lieux présentés, à faire comprendre que le personnage peut parfois se sentir aussi petit et insignifiant qu’eux : ils sont les personnages secondaires du film. C’est au travers de trois aspects que j’ai souhaité m’approprier la thématique de la métamorphose : – L’espace, avec le changement subi par la résidence étudiante dépeinte ici. – Le temps, devenu abstrait, avec l’ennui et la solitude qui viennent découper les plans et créer certains jeux de rythme et de raccords. -Le personnage lui-même, dans sa transformation finale. Sans être une vive critique, je veux que mon film soit perçu comme un constat. Il n’a pas pour vocation de faire rêver ou de distraire, mais il était important pour moi de poser cette vision, de la partager avec celles et ceux qui peuvent s’y reconnaître et qu’ils puissent se dire “je ne suis probablement pas seul dans cette galère”.

3E PRIX RÉGIONAL – 200 €

Florent DÉCORNE et Thelma GONNET

étudiants en 1MADE3 DN des Métiers d’art et du design au lycée Descartes de Cournon d’Auvergne

Miroir sans tain

Cette année le thème du concours étant la métamorphose, nous nous sommes orientés vers une première transformation invisible aux yeux extérieurs, un changement qui s’opère bien caché. Cette métamorphose ne transforme pas l’individu directement mais sa vision et sa perception de son environnement. Nous avons tenté dans notre projet de métamorphoser les sens et non l’enveloppe du corps. Il s’agit d’un homme banal, qui rentre du travail dans une journée banale, mais qui, lorsqu’il traverse le pas de sa porte, tente d’échapper à cette banalité. Nous avons choisi de changer l’ambiance colorée ainsi que le cadre. Son monde devient froid et minuscule. Il est étriqué dans son quotidien, il étouffe. Il prend alors ses pilules et observe cette nouvelle réalité. Les murs se distordent et se serrent contre lui dans des perspectives étranges. La notion du temps est complètement distordue. Même le son se déstructure de plus en plus. Par ailleurs, nous avons fait le choix de cacher le visage de notre personnage durant la quasi-totalité de notre film, on ne découvre les détails de sa tête qu’au milieu d’autres, dans le dernier plan. En réalité, l’identité de l’individu importe peu, il n’est personne et tout le monde à la fois. Nous ne savons pas qui sont les gens chez eux, dans leurs intimités, dans leurs têtes, leurs pensées. On croise des milliers de personnes sans jamais imaginer à quoi ressemblent leurs quotidiens. On se transforme tous lorsque l’on est seul, et c’est là la seconde métamorphose que l’on interroge. Il y a une quantité de ‘‘moi’’, d’expressions de notre personnalité, qui existent en nous, c’est ce que l’on tente d’exprimer lorsque différents visages se bousculent devant l’écran, une multiplicité, qui, en se dévoilant, nous métamorphose. Pour le titre, nous avons choisi ‘‘Miroir sans tain’’ en effet, il possède 2 côtés, pourtant on a la vision sur chacun que d’un seul point de vue. On n’a accès qu’à une seule partie des gens, celle qu’ils nous accordent de voir.

Jury régional 2023 :

Michel DUROT, Service Université Culture

Chloé LE POGAM, Service culturel du Crous

Fanny BARROT, Sauve qui peut le court métrage

Jérôme TERS, Sauve qui peut le court métrage

Bruno MASTELLONE, Traces de vies

Gabriel SOUCHEYRE, Vidéoformes

Az BORGEAUD, Cinéfac

Alice TOURLONIAS, cinéma Le Rio

Photo

Salon coiffure poidds

1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

Léo X SeinT

étudiant.e en 4e année à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole

En son salon de coiffure

Après une chute dans le canal de Venise, cette ancienne bourgeoise a muté en créature débridé, queer aquatique avec un amour certain pour le kitsch.

Iel tire son autoportrait dans son salon de coiffure privé, installé dans les combles de son manoir à l’abris des regards.

fantôme doux poids

2E PRIX RÉGIONAL – 300 €

Carla Santin

étudiante en 4e année à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole

Fantôme Doux

J’ai créé cette photographie en tirant un agrandissement d’un détail que j’ai repéré sur le négatif original. En agrandissant cette partie de l’image à l’extrême, j’ai obtenu un cliché granuleux, presque dessiné. Après tirage la foule disparaît, seul le fantôme reste.

J’ai essayé de comprendre ce que je voyais. Tout comme dans le film Blow Up de Michelangelo Antonioni, je me suis immergée dans cette enquête obsessionnelle ; procédant à des agrandissements toujours plus forts qui n’auraient pas été possibles autrement qu’avec l’argentique, cherchant à révéler le sens de ce double visage à 4 yeux fermés.

Le flou de mouvement accentue ce sentiment d’étrangeté et donne l’impression que la femme est en train de se transformer sous nos yeux.

Ce cliché furtif donne la sensation d’avoir capturé sur le fait ce qui n’était pas censé être vu. La logique de l’image paraît impossible à saisir, autant que sa forme irrésolue. On assiste à 2 états d’un même visage, on les voit sans jamais totalement en comprendre le sens. On ne sait pas où la figure s’arrête et où le masque commence. La pandémie l’a anonymisée. Le masque parait mortuaire, théâtral, déguisement, bec d’oiseau. Où s’arrête la personne et où commence la dissimulation ?

METAMORPHOSE POIDS

3E PRIX RÉGIONAL – 200 €

Carolane Fassier

étudiante en Master 1 Histoire de l’Art et archéologie à l’UFR Lettres, Culture et Sciences Humaines de l’Université Clermont Auvergne,

M.E.T.A.M.O.R.P.H.O.S.E

Muse, au coin de la forêt,

Endormie, dans un silence profond,

Transportée de divers échos

Au fond de son âme,

Métamorphose persistante,

Orpheline de la nuit,

Rites et prières,

Par cette opération,

Hyacinthe du jour,

Obsessions et tourments, chimère,

Sa transformation commence,

Enfin étrangère de sa nature humaine.

Jury régional 2023 :

Sylvie DELAUX, Service Université Culture

Chloé LE POGAM, Service culturel du Crous

Maxime GOBET, L’Imaginarium du photographe

Laurent BRENTCHALOFF, L’Atelier Baryté

Bande dessinée

1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

Loïc BRUN

étudiant en 4e année de Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués au lycée Jean-Monnet à Yzeure

Le tournis

L’altitude, la hauteur, se sentir libre. Le rêve de tous les parachutistes. Mais que se passerait-il si le vent venait perturber cette douce chute ? La vue perturbée, la perception du paysage se transforme en œuvre abstraite, distordue, révélant une vision psychédélique du paysage habituellement calme.
Ces cases sont illustrées au stylo à bille, matériel indispensable du quotidien.
On a déjà tous dessiné sans réfléchir quand on est au téléphone par exemple. Le dessin automatique permettant de laisser son imagination s’exprimer, sans la réfréner. En laissant la main se déplacer sur le papier sans retenue, le trait serait libéré du contrôle rationnel.

2E PRIX RÉGIONAL – 300 €

Jacques DUKUZEMUNGU

étudiant en 3e année d’informatique à l’ISIMA à Aubière

Esquisses du Mystère

J’ai beaucoup apprécié dessiner cette toute première bd. Tellement que maintenant j’aimerai en vivre.

Cette expérience m’aura fait réaliser que la bd est, chez moi, une passion qui s’apparente à de l’obssession.

Désormais, mon objectif est de dessiner d’autres bd sur des sujets qui attirent mon attention tout en cherchant à susciter l’intérêt des lecteurs.

3E PRIX RÉGIONAL – 200 €

Gaia RAMANANJOELINA-FLEURY

étudiante en 1ère année de BUT Sciences environnement/écotechnologie à l’IUT d’Aurillac de l’Université Clermont Auvergne

Tant pis

Vous sentez cette bonne odeur d’herbe coupée ? Cette odeur de truffade et d’aligo ? Et oui, vous ne rêvez pas, c’est ici que parcoursup vous a amenés, vous êtes bien arrivés dans le cantal !

Ici, ce n’est pas exactement la vie étudiante qu’ils avaient imaginée. Au lieu de soirées hypes, de musées et de bars branchés, ils se retrouvent plongés dans un univers de pétanque, de chapeaux de paille et de lunettes roses, le tout accompagné par les chansons festives de Nadau.

Entre les randonnées, la pêche, le rugby en été et les joies du ski en hiver, ils sont confrontés à de nombreuses marches qui en perdront plus d’un sur la route. Les chants beaufs deviendront leur cri de guerre, et les escaliers leur salle de sport.

Est-ce que l’acclimatation va se faire pour nos étudiants ? Le sentier plein de boue sera difficile, de nombreux obstacles les y attendent ou seules les vaches les plus vigoureuses réussiront à décrocher les compliments du jury et à remporter la prime tant convoitée par les éleveurs.

Jury régional 2023 :

Michel DUROT, Service Université Culture

Chloé LE POGAM, Service culturel du Crous

Ludovic CHAVAROT, dessinateur

Nouvelle

1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

MARIE DEDENON

étudiante en 3e année à l’IFSI à l’UFR Médecine et Profession Paramédicales de l’Université Clermont Auvergne

Pour sa nouvelle intitulée En pleine métachromie

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2E PRIX RÉGIONAL EX AEQUO– 300 €

FLEUR TROUBAT

étudiante en Master 1 Littératures et création à l’UFR Lettres, Culture et Sciences Humaines de l’Université Clermont Auvergne

Pour sa nouvelle intitulée Désaccorps

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2E PRIX RÉGIONAL EX AEQUO – 300 €

MÉLINE ZAPPA

étudiante en Master 1 Littératures et création à l’UFR Lettres, Culture et Sciences Humaines de l’Université Clermont Auvergne

Pour sa nouvelle Entre ciel et terre

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Jury régional 2023 :

Dalie FARAH, Romancière, dramaturge et professeur agrégée de lettres

Nicolas MITERAN, Professeur agrégé de littérature française

Myriam LÉPRON, Responsable de l’atelier de création littéraire contemporaine du Service Université Culture (SUC)

Les étudiantes de l’atelier de création littéraire contemporaine du SUC

Monique JOUVANCY, écrivaine, lectrice

Patrick GAY-BELLILE, lecteur, comédien, critique littéraire

Pulsations

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1ER PRIX RÉGIONAL – 500 €

SWANE VIEIRA

étudiante en 5e année à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole

Qui est-elle ?
Cela fait un an que je travaille à la confection de mon tout premier EP, en autodidacte, qui sortira au printemps prochain sur les plateformes de streaming. Mon univers se rattache à la pop-culture et pop-musique, abordées comme des portes d’entrée, des moyens de “donner accès à”. La pop, c’est l’espace d’aborder des sujets complexes en étant accessible. La pop sait remettre en question et faire danser en même temps. La pop est capable de rassembler autour d’elle, et ses musiques se transforment parfois en hymne de lutte. La pop, c’est pour moi une musique qui s’entend comme facile, et qui est chargée d’histoires et de choses à raconter et à ré-inventer.

Elle a également remporté le prix Europavox Campus lors de la finale régionale le 22 février dernier à La Coopérative de Mai. Elle représentera ainsi Clermont-Ferrand lors de la finale européenne Europavox Campus qui se déroulera le 26 avril prochain à La Coopérative de Mai. Elle aura également l’opportunité de se produire sur scène lors de la prochain édition du festival Europavox.

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Visuel

2E PRIX RÉGIONAL – 300 €

ANZÙ

étudiante en 2e année à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole

Qui est-elle ?
Anzù, rappeuse originaire de Clermont-Ferrand, travaille le thème de la dualité, des corps mais aussi des esprits. Sa vision de la trap est assourdissante. Ses mots sont acerbes mais engagés pour la cause féministe. Mettant le visuel au cœur de son projet, cette élève en école supérieure d’art cursus art contemporain aborde la notion de genre et d’androgynie, ainsi que la place des femmes à travers les violences sexistes qu’elles subissent. Ses textes insolents rappellent que la violence n’est pas un attribut masculin. Et c’est sur scène, accompagnée de sa backeuse Nemone, que cette énergie se déploie. Produite par CoeurBalance (ex-Rocky), elle propose un large spectre d’influences, invoquant la trap de Ghostemane, la mélancolie noire d’une Billie Eilish ou les ambiances moombahton/baile funk d’une Lazuli. Son premier EP Wonderland, conçu à la manière d’une mixtape, est à paraître pour l’Hiver 2023. Il propose une réécriture de l’œuvre de Lewis Caroll, telle une Alice sans son pays des merveilles.

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Visuel 2

3E PRIX RÉGIONAL – 200 €

LEÏLA

étudiante en 5e année d’études médicales à l’Université Clermont Auvergne

Qui est-elle ?
Je m’appelle Leïla, j’ai 21 ans et suis étudiante en 5ème année de médecine à l’UCA. Depuis toute petite je fais beaucoup de musique : depuis mes 6 ans je joue du piano et de la guitare, et je me suis mise au chant au lycée. Je joue aussi avec mon petit frère qui lui fait de la guitare et de la batterie. J’ai commencé à écrire et composer des chansons pendant les vacances d’été de ma première année de fac, puis j’ai continué pendant mon temps libre.

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PRIX DU PUBLIC – 300 €

LANNO

étudiant en BUT Mesures Physiques à l’IUT de l’Université Clermont Auvergne

Qui est-il ?
J’ai commencé par jouer de la guitare depuis une dizaine d’années. Ensuite je me suis acheté du matériel pour composer mes instrumental et du matériel pour créer mon studio. Maintenant depuis un an je compose, j’écris et j’enregistre mes morceaux tout seul dans ma chambre. Je poste mes morceaux sur les plates-formes digitales et j’expose mon parcours sur Instagram et TikTok. Mon premier album “Angle mort” est sorti en novembre dernier.

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Jury régional 2023 :

Frédéric Roz

François Audigier – Responsable de la Pépinière de Mai – La Coopérative de Mai

Laura Tisset – Chargée de développement et d’administration – Radio Campus

Benjamin Lassauzet – Responsable musique au Service Université Culture & Franck-Olivier Schmitt – Directeur du Service Université Culture  – Université Clermont Auvergne

Chloé Le Pogam – Chargée d’action culturelle – Service culturel – Crous Clermont Auvergne

Thomas KahnMusicien

Stéphane CalipelCampus Auvergne – Université Clermont Auvergne

Salomé BesseEuropavox Campus

Mathis Napierala – VP étudiant UCA

Alexane Gitenait – Représentante étudiante élue au CROUS